


C’est sur une note de recommandations des solutions durables du corridor-ouest, pour la ville de Kinshasa et la province portuaire du Kongo Central, qu’a pris fin, jeudi 19 septembre, sur l’esplanade du port de l’ONATRA, à Matadi, la 8è édition d’Expo Béton.
Cette 8è édition, rappel oblige, a été ouverte, mardi 10 septembre, au Centre Financier de Kinshasa, par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.
Sa tenue à Matadi durant deux jours, en guise de sa 2è phase, a été précédée de trois autres rencontres, entre autres : une conférence tenue dimanche 15 septembre, aux Centrales Électriques de Zongo ; la célébration, lundi 16, à Kimpese de 10 ans de PPC Barnet, ainsi que la visite à Songololo, mardi 17, des installations de la Cimenterie Kongo.
Ce 8è salon annuel d’entreprises spécialisées dans la construction, une initiative signée Jean Bamanisa, a eu pour thème : »Révolution urbaine, solutions durables du corridor-ouest pour Kinshasa et le Kongo Central ».
L’INPP, Institut National de Préparation Professionnelle, a été présent à ce 8è salon, à la fois parmi les panelistes, via son Directeur Provincial, Zéphyrin Nzoko, et au milieu des exposants, par ses ingénieurs interposés, sous les stands érigés sur l’esplanade du port, tout au long du fleuve.
Le Directeur Provincial, Zéphyrin Nzoko, a été là en représentation de son Directeur Général, Stanislas Tshimanga empêché.
Le DP de l’INPP/Kongo Central a eu à exposer, durant le dernier jour du salon, autour du sous-thème : »Stratégies et défis pour la création de la classe moyenne ».
Il était dans le même panel de réflexion que l’un de ses ministres de tutelle, Marc Ekila : Ministre national en charge de la Formation Professionnelle ; monsieur Yves Kabongo, Président de The Icon Group, ainsi que Patricia Gieskes, CEO de The Job Factory.
Tout s’est passé, y compris le jeu des questions et réponses, sous la facilitation du DG Fanon Beya, Directeur Général de l’Office National pour l’Emploi, et la supervision du Professeur Marie-Thérèse Sombo, Cheffe du panel et ministre nationale en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
À en croire monsieur le Directeur Provincial de l’Institut National de Préparation Professionnelle, l’INPP est en train, à l’heure actuelle, de travailler à la création de la classe moyenne via le renforcement de la main d’oeuvre locale.
»Et voilà ce qui féra que nous ayons des gens qui travailleront dans des entreprises qui vont se créer en République Démocratique du Congo, au lieu de risquer de recourir à la main d’oeuvre étrangère », parole du DP.
»Il faudra aussi donner la possibilité aux jeunes à pouvoir créer leurs propres activités génératrices des revenus », a-t-il souligné.
Le numéro un de l’INPP/Kongo Central a, dans le même ordre des choses, évoqué la création d’emplois sous la perspective du dérèglement climatique qui prévaut à l’heure actuelle.
»Nous sommes en train, à cause du réchauffement climatique qui prévaut à l’heure actuelle, de faire une forte mutation vers les métiers verts », a-t-il signifié avant d’en lister quelques-uns.
Il a cité à cet effet l’agriculture durable, l’énergie renouvelable, la valorisation des déchets, forêts et bois, l’élevage et ses vacations connexes.
À en croire Idriss Mufuka, Assistant du Directeur, Chef du département Technique de l’INPP à la Direction Générale, ce sous-thème développé par son collègue Directeur Provincial vaut tout son pesant d’or.
« Notre pays est buté à un problème de pauvreté et voilà pourquoi il faudrait créer une classe moyenne et, pour y arriver, il n’y a que la création d’une classe moyenne qui va aider à remedier à cette problématique », a-t-il souligné.
À l’en croire, il n’y a que la formation qui va nous aider à arriver à la création de la classe moyenne tant attendue.
Voilà ce qui a justifié le sens de la palette des formations que l’INPP a été proposer à ce salon des entreprises.
»Aujourd’hui le développement de la République Démocratique du Congo est assis sur la formation professionnelle ou, en d’autres mots, sur le transfert des compétences.
Idriss Mufuka a insisté sur la formation professionnelle qu’il a définie comme étant le plus grand investissement dans le monde.
Foi sur ses propos, cette opportunité, a été une occasion, non seulement pour l’INPP, mais aussi pour toutes les entreprises qui ont réussi à réhausseur de leurs présences la tenue de ce grand salon.
»Parce qu’il n’y a aucune entreprise aujourd’hui qui puisse émerger sans pourtant qu’on mette au premier plan la formation ; donc, c’est tout à fait normal que l’INPP soit parmi les accompagnateurs d’Expo Béton », a-t-il expliqué avant de nous en toucher un mot sur le répertoire des métiers verts que l’INPP a été mettre en place, d’une façon subdivisée en 9 filières, avec 71 métiers, tous voulus dans le cadre du contexte actuel du développement durable.
»Au-delà des emplois pour générer des revenus et lutter contre la pauvreté, il faut également activer les choses sur la préservation de l’environnement », a-t-il fait savoir.
Trésor Luzolo, Conseiller spécial à l’INPP en charge de la formation et Insertion professionnelle au Kongo Central, nous a aidés à prendre connaissance de la longue liste de toutes les filières de formation disponibles à l’Institut National de Préparation Professionnelle.
»Nous avons plusieurs filières de formation et à titre illustratif : Informatique, Mécanique générale, Mécanique automobile, Motorisation, Froid et Climatisation, Froid ménager, Hôtellerie, Modélisme, Secrétariat de direction… »
À l’en croire, Pour mieux accompagner Expo Béton, l’INPP a réussi à mettre en place une stratégie, à savoir l’incubateur d’entreprises qui est une structure d’accompagnement des personnes qu’ils forment à la création des AGR, sigle qui signifie Avtivités Génératrices des Revenues, ci-haut évoquées.
Il s’agit là, faut-il le souligner, d’une stratégie que l’INPP a mise en place pour accompagner Expo Béton.
L’INPP avait parmi ses machines exposées, à en croire Anderson Mayemba, formateur en Électricité, un automate programmable industriel qui sert, entre autres, à réguler le circuit routier, mais aussi, un engin de levage à travers lequel, foi sur les explications de Moïse Mvuenzolo, Chef de service Mécanique Générale, l’INPP accompagne les entreprises dans le soulèvement de leurs conteneurs.
Le DP Zéphyrin Nzoko, qui nous est revenu à l’interview, a parlé de l’INPP comme étant un outil étatique mis à la disposition de la population congolaise, pour la création de la classe moyenne, via des formations professionnelles.
L’INPP, faut-il le reconnaître, est en train de faire de la création de la classe moyenne en République Démocratique du Congo, son cheval de renforcement de la main d’oeuvre locale, pour des activités génératrices de revenus.
»Stratégies et défis pour la création de la classe moyenne en République Démocratique du Congo » a été, durant ces assisses, l’un des sous-thème au sein du panel ci-haut évoqué, intitulé : »La politique de promotion des Expertises Nationales, Éducation et Emploi ».
Saint-Germain Ebengo